Une centième machine Citizen R04 chez Kif Parchoc KIF Parchoc SA accueille sa centième Citizen R04

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C'est devant un public nombreux et sous les flashs de la presse que KIF Parchoc SA et Suvema ont inauguré la mise en service du centième tour automatique Citizen R04 livré au Sentier.

Suvema et KIF Parchoc, une société du groupe Acrotec ont souhaité marquer cet événement exceptionnel, fruit d'une collaboration exemplaire entre les deux entreprises. C'est au Sentier à la Vallée de Joux sur le site de production de Kif Parchoc que les nombreux invités, collaborateurs, clients et fournisseurs se sont retrouvés pour fêter cette mise en production.

Ce n'est pas tant le nombre de cent qui impressionne mais bien le fait que la première et la centième machine sont strictement identiques. Cela démontre le dynamisme et la vision stratégique de l'entreprise vaudoise active dans le développement et la fabrication de composants horlogers. Être capable de mettre en service cent machines CNC ­Citizen R04-5F6 en remplacement d'anciennes décolleteuses à cames dans un délai aussi court est un exploit en soi. Naturellement elle n'était pas seule pour entamer cette transition vers le tout CNC, soutenue par le groupe Acrotec dont elle fait partie mais également par Citizen, Suvema, LNS et ses principaux partenaires, elle a relevé le défi et atteint ses objectifs en un temps record.

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Discours de bienvenue, visite et inauguration de la 100^e Citizen au programme

Les invités ont été accueillis par le discours de bienvenue de Cyrille Mathieu, CEO de KIF Parchoc SA. Après quelques mots de circonstance, M.­Mathieu est revenu sur l'incroyable parcours accompli depuis la décision de passer au tout CNC à la livraison de la centième machine. « Dans notre secteur d'activités nous sommes sans cesse soumis depuis quelques années à un certain nombre de contraintes de qualité qui atteignent des niveaux d'exigence extrême. Il y a encore quelques années nous œuvrions avec des machines à cames. Des machines qui tombaient rarement en panne et qui étaient économiquement imbattables mais qui au vu des exigences de plus en plus élevées de nos clients ont commencé à nous poser des problèmes en matière d'exigence de qualité. Cela nous a obligé à trouver des solutions. En 2007 nous avons pris la décision d'abonner cette technologie au profit des machines CNC. Pendant plusieurs mois nous avons testé les machines disponibles sur le marché qui pourraient nous permettre d'arriver aux performances connues avec la qualité en plus. Ça a été compliqué, le cahier des charges était extrêmement élevé. Plusieurs fournisseurs ont assez rapidement décliné notre demande. Nous avons fini par nous focaliser sur les machines Citizen qui répondaient entièrement à nos besoins. Durant 6 mois nous avons effectué de nombreux tests et avons eu de nombreuses discussions avec Suvema. À l'été 2018 nous avons décidés de basculer sur cette technologie CNC pour sortir progressivement nos machines à cames. Ce changement a été radical car nous avons carrément décidé de le faire presque du jour au lendemain. Historiquement nous avions environ 80 machines à cames et ça n'a pas été une mince affaire de les remplacer dans un délai aussi court. A partir de là et jusqu'à aujourd'hui où nous inaugurons cette centième machine nous n'avons fait que d'intégrer un certain nombre de nouvelles machines toutes les années. Nous avons réussi à relever le défi technique comme économique car il ne faut pas oublier que nos anciennes machines à cames disposaient d'une rentabilité qui était à priori imbattable. La conclusion de tout ça c'est qu'aujourd'hui au travers de ce projet nous avons démontré que finalement la technologie actuelle peut facilement se substituer à des technologies que nous pensions encore imbattables il y a quelques années ».

M. Mathieu a conclu son discours avec de chaleureux remerciements à un certain nombre de personnes et tout particulièrement aux collaborateurs de KIF Parchoc qui travaillent avec ces nouveaux moyens de production. « Sans vous il est vrai que même avec la meilleure technologie possible nous ne pourrions pas faire ce que nous faisons aujourd'hui. Un grand merci à vous. Merci également aux équipes Citizen, Suvema, LNS et PCM qui sont nos fournisseurs pour l'ensemble de nos machines aujourd'hui. Un grand merci à Acrotec qui nous a accompagné tout au long de ce projet et sans qui nous n'aurions pas pu aller aussi vite dans les investissements. Et pour terminer un merci tout particulier à Roland Gutknecht car au-delà de sa casquette de fournisseur l'homme est également quelqu'un d'exceptionnel ».

Bien plus qu'un fournisseur, un partenaire à part entière

Suvema a été un partenaire de premier ordre tout au long de cet ambitieux projet. Bien évidemment en tant que fournisseur de machines-outils par la diversité de son offre mais également comme partenaire compétant en matière de fabrication CNC grâce à son important savoir-faire. L'expertise de Suvema dépasse le simple cadre de l'usinage et de la technique pure pour englober l'ensemble de l'outil de production industrielle. Cette approche comprend immanquablement le volet économique. Comme l'explique très justement Roland Gutknecht, administrateur-délégué chez Suvema AG  : « La clé de la réussite dans la production industrielle réside dans l’efficacité en matière de coûts, de temps et de ressources ». Et c'est bien l'objectif principal que voulait atteindre Kif Parchoc. Ne rien perdre de la rentabilité que peuvent offrir les décolleteuses à cames tout en atteignant les exigences qualité très élevées de ses clients.

Ce défi qui s’avariait complexe dès le départ a été relevé avec habilité par Suvema en étroite collaboration avec Citizen. « Qui pouvait imaginer qu'un jour nous installerions la centième machines identique sur un même site ? Qui aurait pu prédire pareille « success story » chez Kif Parchoc après la première visite de monsieur de Philippe Besançon chez nous en 2017. Lors de sa visite monsieur Besançon a mis sous pression notre service d’application client. Il nous a demandé de lui fabriquer une vis horlogère. Il s'agit d'une simple vis qu'y a-t-il de complexe en cela ? Mais quand nous avons pris connaissance des temps de cycles recherchés et de la qualité exigée nous nous sommes dit que c'était illusoire. Après un temps de réflexion nos techniciens d'application ont tout de même relevé le défi avec les précieux conseils de Philippe et l'appui technique de PCM, notre partenaire en outillages spéciaux. Nous avons pu peu à peu approcher l'objectif souhaité. Ces essais ont permis de faire évoluer la machine de base vers une machine de très haute précision dotée d'une extraordinaire productivité. La décolleteuse idéale pour la fabrication de vis horlogère de très haute qualité était née. Les quatre premiers tours à poupée mobile R04 de ce type là ont été installés avant la fin de l'année 2017. Deux ans plus tard nous avions déjà installé 40 machines sur ce site. En juillet 2020, toujours en pleine pandémie, la direction de KIF Parechoc anticipe la sortie de crise et nous commande 25 machines supplémentaires. À ce moment la reprise semblait encore très lointaine et nombre de nos clients se trouvaient encore dans une profonde léthargie. Malgré cela la croissance du site a été ininterrompue et je pense que la visite sera beaucoup plus significative que de longs discours pour vous permettre de vous en rendre compte par vous-mêmes », relate Roland Gutknecht qui conclut son discours par les remerciements de circonstance.

Citizen était également présent pour cet événement en la personne d'Addlen Trabelsi, responsable vente Europe. « Nous sommes ravis de confier la centième machines Citizen R04 à la société Kif ­Parechoc. Cette machine est très particulière pour Suvema et Citizen mais également pour vous. Cette machine prouve ce qu'une société dotée de bons outils, du savoir-faire nécessaire ainsi que de collaborateurs compétents peut faire. Nous sommes très fiers de pouvoir contribuer au succès de Kif Parechoc », déclare notamment M. Trabelsi.

Le mot de la fin est revenu à M. Gilbert Lille, CEO de LNS SA, fabricant de périphériques pour machines-outils tel que des embarreurs, convoyeurs à copeaux ou système de filtration. « Nous sommes vraiment honorés d'être là aujourd'hui pour l'inauguration de cette centième machine équipée avec des périphériques LNS. Je voulais également ajouter que ça fait plaisir de voir que la stratégie de fédération du groupe Acrotec associée au savoir-faire exceptionnel de la région et à des équipements de grande qualité permettent non seulement de préserver la production dans cette région mais également d'en augmenter l'activité industrielle », conclut Gilbert Lille.

Inauguration de la centième R04 avec le traditionnel coupé de ruban

Le programme s'est poursuivi avec la très attendue visite du site de production de KIF Parechoc et l'inauguration de la centième R04. Divisés en plusieurs groupes les participants ont pu admirer de près l'impressionnant atelier où sont alignés tête-bêche sur plusieurs rangées les cent tours automatiques. Une visite presque sans restriction, ce qui est plutôt rare dans le secteur horloger où la culture du secret est de mise. Les visiteurs ont grandement apprécié cette visite détaillée du site de production ultra moderne mis en place sur le site du Sentier. Sur les cent tours R04 installés dans la halle, cinq sont actuellement équipés d'un système de mesure embarqué par vidéo d'une très grande précision développé par le groupe Acrotec. Les mesures effectuées directement à la machine se font en cours de production de manière totalement automatique avec une précision à 2 microns.

La visite s'est poursuivie avec l'événement le plus attendu de la journée, l'inauguration de la centième R04 livrée chez Kif Parechoc. Pour marquer le coup cette centième machine avait revêtu ses habits d'apparat avec une livrée rouge et noir et un marquage or où l'on pouvait lire : « 100^e Citizen R04-VI ».

La mise en production de cette machine a été officialisée par le traditionnel coupé de ruban sous les applaudissements du public.

Allocution officielle et apéro dinatoire

Eric Devreux, CFO du groupe Acrotec a conclu la partie officielle de cet événement avec un discours plein d'humour sur l'immense défi qu'a représenté cette transition de la came vers la commande numérique. « La tâche qui m'incombe aujourd'hui est assez difficile pour moi, tout d'abord parce que je représente le groupe Acrotec pour l’inauguration de cette centième R04 mais également car je ne suis pas du tout technicien. Je me suis un peu documenté sur la R04 est ce que je sais c'est que ça coûte cher ! Plus sérieusement notre groupe prône au moins autant la croissance organique que la croissance par acquisition. Vous savez que le groupe fait pas mal d’acquisitions mais la croissance organique c'est la croissance noble. Et pour réaliser cette croissance organique nous avons besoin de faire des investissements consistants en matériels qui nous offrent qualité, fiabilité et productivité. Lorsque Cyrille Mathieu m'a approché il y a 5 ou 6 ans pour m'exposer son plan, il m'a juste dit qu'il projetait de remplacer les machines à cames par des machines CNC avec la même rentabilité. L’investissement s'avérait absolument colossal et le défi était énorme pour passer d'une technologie à une autre. Nous savions que dans un avenir plus ou moins proche l'exploitation de ces machines à cames aurait été remise en question. Pour m’adoucir il m'a fait avaler quelques couleuvres en me disant par exemple que les machines à cames continueraient de servir pour d'autres besoins.Il m'a mis de la poudre aux yeux mais je n’étais pas dupe car un jour j'ai vu ce type de machines au fond d'un atelier dans une scierie et elles prenaient très certainement la poussière qu'il m'avait mis dans les yeux. Mais comme vous le savez tous, Cyrille a plus d'un tour dans son sac et sa vision était juste et elle dépassait l'horizon du financier que je suis. Il fallait donc lui faire confiance. Nous lui avons fait confiance et nous ne l'avons pas regretté. Aujourd'hui nous constatons que ce défi à non seulement été atteint mais aussi été dépassé. Bravo à monsieur Mathieu et toute son équipe. Un projet de cette envergure n'aurait pas pu se réaliser sans l'aide de partenaires techniques à la hauteur. C'est là que Suvema, LNS et les autres sont intervenus en apportant leur pierre à l'édifice en proposant des machines fiables et productives. Une touche R&D « made in Acrotec » est également venue compléter l'ensemble et nous voici à la centième machine. Les collaborateurs de Suvema mais également de KIF ont coordonné ce projet de manière très efficace. Cela nous ramène à la devise de notre groupe : « Fédérer des talents pour mieux servir nos clients » et c'est cette devise que nos partenaires ont embrassé en même temps que nous. Quand j'ai demandé à Cyrille comment il voyait aujourd'hui nos partenaires externes. Il m'a dit : « C'est très simple. Ils ont la même mentalité que nous et ils pourraient parfaitement travailler dans notre groupe ». Cela veut dire beaucoup. Cela veut dire que nous travaillons dans le même sens, le sens du client, du prix, de la qualité, du délai et du suivi. Encore merci à tous. »

Cet événement s'est terminé par un apéritif dinatoire dans une ambiance festive de circonstance. Cette « success story » atteste du bien-fondé de la vision stratégique à long terme du groupe Acrotec et de ses sociétés toujours au service de leurs clients. MSM

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