Rafraîchissements des techniques de base bienvenus

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De la théorie à la pratique

Il y aurait encore bien des pages à rédiger sur ce vaste et passionnant sujet qu'est le fraisage, l'exemple ci-dessus ne concerne que le surfaçage mais ses règles d'or s'appliquent bien-sûr à toutes les opérations de la discipline. La dernière partie de ce cours théorique a porté sur les méthodes de fraisage alternatives, qui pour la plupart sont devenues d'usage courant dans l'industrie à savoir: le ramping linéaire, l'interpolation hélicoïdale, le tréflage et le fraisage trochoïdal. Ce dernier est le plus jeune et encore le moins connu mais il présente de très nombreux avantages par rapport aux techniques classiques. Le principal étant de respecter quasiment toutes les règles d'or. Un exemple type où le fraisage trochoïdal est supérieur à toutes autres méthodes est celui des rainures profondes. Usiner une rainure dont la hauteur équivaut à 6 ou 8 fois le diamètre de la fraise en une seule profondeur de passe est possible moyennant une programmation un peu plus complexe que pour une méthode plus traditionnelle. Pour mettre en application ces théories, une pièce type a été créée et usinée sur un centre d'usinage Mazak Nexus 410 équipé pour l'occasion d'une caméra dont l'image était projetée sur 2 écrans installés dans l'atelier à l’intention des participants.

Une mise en œuvre parfaite

L'usinage de démonstration s'est bien-sûr fait avec des outils de chez Sandvik-Coromant, faisant appel à une très large gamme de leur catalogue. Toutes les opérations survolées pendant la partie théorique ont été utilisées pour cette démonstration validant ainsi leur choix dans la pratique. Et ça va vite, très vite, malgré les déplacements supplémentaires engendrés par une programmation respectant rigoureusement les règles d'or. L'usinage s'est déroulé à sec pour une meilleure visibilité des opérations mais quand le dispositif de réfrigération est performant, on sous-entend par là que le fluide est en contact permanent avec l'outil, il est presque toujours préférable de travailler avec. Ce petit usinage de 15 minutes réalisé de main de maître par Cédric Baumer, responsable et enseignant à l'atelier mécanique du CPNV au Technopôle a mis tout le monde d'accord sur l'importance, même dans l'urgence, d'essayer de respecter les règles d'or. Le résultat était là pour le prouver, un résultat impeccable, des outils peu sollicités, une coupe douce et somme toute un temps de cycle très court comparativement aux très nombreux déplacements inhérents aux techniques utilisées.

Ambiance décontractée et des retours très positifs

La démonstration pratique était suivie d'un apéritif précédé par un petit discours de José Gonzalez, municipal en charge de la jeunesse, du tourisme et de la culture pour la ville de Sainte-Croix. De l'avis des organisateurs et des partenaires comme de celui des participants, ce 5 à 7 fut un véritable succès. Même si une majorité d'enseignants ou de maîtres d'apprentissage avaient fait le déplacement, cet événement a aussi attiré des praticiens de l'industrie désireux de parfaire leurs connaissances et de voir comment ils pourraient appliquer à leur propre production les techniques évoquées durant cette soirée.

L’apéritif qui a clôt cet événement s'est déroulé dans une ambiance décontractée à même de faciliter les contacts et les échanges entre les participants et les organisateurs.

De l'avis de Jean-François Hämmerli, ce séminaire fut une réussite totale. D'abord pour les élèves de la classe de polymécaniciens de 3^eannée à qui ce cours était destiné en premier lieu et qui ont eu la journée entière pour s'y consacrer pleinement et ensuite, pour les participants du 5 à 7 en fin de journée. Un événement qui devrait être reconduit l'année prochaine et qu'il serait vraiment dommage de manquer. <<

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