BAK Economic revient sur l'affaire Credit Suisse Credit Suisse : dégâts économiques limités

de BAK Economics AG Temps de lecture: 2 min

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Le rachat du Credit Suisse par l'UBS évite de graves dommages à l'économie suisse. Les effets négatifs restent largement limités au secteur bancaire. Le potentiel de rationalisation des deux banques est de l'ordre de 9500 à 12 000 emplois. Malgré cela, on ne s'attend pas à une forte augmentation du taux de chômage.

Crise Credit Suisse
Crise Credit Suisse
(Source : Claudio Schwarz)

La reprise par UBS a limité les dommages causés à la place financière suisse par la crise du Credit Suisse. Le risque d'une crise bancaire générale a été nettement réduit et les services financiers sont maintenus sans restriction pour les clients du Credit Suisse. Des dommages directs plus importants à l'ensemble de la place financière suisse ont ainsi pu être évités.

En termes de PIB suisse, les effets sont limités et BAK Economics prévoit toujours une croissance du PIB réel de 0,7 % en 2023 et de 1,6 % en 2024. Les effets négatifs de la crise du Credit Suisse restent largement limités au secteur bancaire. Il y aura encore des conséquences, même si les sorties de fonds de clients à l'étranger devraient désormais cesser. En revanche, la perte de valeur ajoutée subie par la place financière suisse risque d'être permanente.

En outre, il est incertain dans quelle mesure l'atteinte à l'image du Credit Suisse affectera le développement futur des activités internationales de gestion de fortune des banques suisses. Les conséquences de la reprise se feront clairement sentir sur le marché du travail suisse : on estime que les deux grandes banques comptent au total 37 000 emplois (ETP). À moyen terme, le démantèlement du réseau de succursales et d'autres mesures de rationalisation entraîneront probablement une perte d'environ 9500 à 12 000 ETP, ce qui correspond à env. 0,3 % du nombre total d'emplois en Suisse (ETP).

C'est dans le canton de Zurich que les changements seront les plus marqués : Le potentiel de rationalisation y sera probablement de 6 500 à 8000 EPT, ce qui correspond à env. 0,9 % de l'ensemble des emplois cantonaux.

Malgré cela, il ne faut pas s'attendre à une augmentation soudaine du taux de chômage, ni au niveau national, ni au niveau cantonal. Le processus de rationalisation de l'UBS prendra plusieurs années. De plus, une partie des personnes concernées devrait être facilement employable sur le marché du travail, qui se caractérise par une pénurie de travailleurs qualifiés. MSM

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