Digitalisation des entreprises et aide à l'innovation L'intelligence collective au service des entreprises

de Marina Hofstetter Temps de lecture: 15 min

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Le temps et les coûts nécessaires à la documentation des savoir-faire, les problématiques liées aux environnements multilingues, la gestion des connaissances tacites sont, entre autres, des freins à l'utilisation optimale de l'intelligence collective. Comment capter, augmenter et partager les savoir-faire ? Interview de Constant Ondo, CEO et co-fondateur de PICC Solution SA

L'atout le plus précieux d'une entreprise est son savoir-faire, et le savoir-faire réside dans le capital humain.
L'atout le plus précieux d'une entreprise est son savoir-faire, et le savoir-faire réside dans le capital humain.
(Source : Adobe Stock)

Pouvez-vous nous faire un rapide historique de l'entreprise ?

Il y a une quinzaine d'années, un consortium industriel européen, composé des entreprises Arcelor Mittal, Alstom et du gouvernement français, s'est réuni pour faire face au fait que les pays d'Asie n'étaient plus simplement des lieux où l'on fabrique, mais étaient en train de développer une vraie capacité de R&D, en particulier la Chine et la Corée du Sud. À la vue du nombre de brevets déjà déposés à l'époque, il commençait à devenir évident que sans réaction, l'Europe serait rapidement dépassée. Le but de ce consortium était d'aider les entreprises industrielles à innover plus facilement. En ce qui concerne la génération d'idée, le moyen le plus efficace serait de faire collaborer des gens d'horizons et de cultures différents. Quant à la sélection des idées, le meilleur moyen serait d'utiliser une approche purement scientifique, non biaisée par le charisme et l'influence des gens qui ont proposé les idées en question. Une équipe d'une vingtaine de personne a alors été mise en place pour travailler avec ce consortium, dont Simon Fuhlhaber, alors responsable du développement et désormais CTO de PICC Solution, et moi-même, en thèse sur l'innovation. Cette équipe comprenait également des sociologues, des psychologues, des informaticiens, et son but était de développer une méthode systématique, scientifique et non-biaisée d'aide à l'innovation. Le résultat du travail de cette équipe a été un embryon de logiciel. Simon et moi avons décidé de racheter toute la propriété intellectuelle liée au projet et c'est ainsi que la start-up PICC Solution est née en 2020. Nous sommes désormais une petite dizaine de personnes dans l'entreprise.

Pourquoi avoir créer PICC plutôt que de continuer à travailler avec le consortium ?

Notre but initial en créant une start-up était double : nous souhaitions à la fois accélérer le développement de la solution, mais aussi le développer sous forme de SaaS (Software as a service, ou logiciel en tant que service, ndlr). Cela nous permet de mettre cet outil à disposition de toutes les entreprises, pas uniquement des grands groupes, et pas seulement pour des projets ponctuels, mais comme prenant part à une véritable stratégie d'innovation globale de l'entreprise.

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Avez-vous des exemples de projets d'innovation ou de brevets développés grâce à PICC ?

Nous avons travaillé avec Samsung pour le développement de leur gamme Galaxy  Z. Nous avions d'ailleurs gagné un prix mondial d'innovation décerné par Samsung avant la création officielle de PICC. Chez Chanel, le parfum « Gabrielle », ainsi que le brevet de la première brosse de mascara imprimée en 3D ont été développé grâce à PICC. L'entreprise BIC a utilisé notre solution pour les dernières améliorations de leurs crayons de couleur Evolution. En 2021, nous avons gagné un prix d'innovation Global Industrie après avoir permis à Arcelor Mittal d'économiser 400 000 tonnes de CO2. PICC a également permis à une entreprise du domaine de l'horlogerie d'analyser des brevets existants afin de créer un nouveau produit innovant en toute légalité, sans empiéter sur les brevets des concurrents. Enfin plus récemment, le gouvernement français a fait appel à nous pour les aider à rédiger leur plan d'action Horizon 2030. L'utilisation de PICC a permis d'analyser toute la documentation publique sur le sujet créés par les membres de l'Union Européenne et la Suisse, d'en extraire les problèmes correspondant à 80 % des préoccupations, et les 5 % de solutions ayant le plus d'impact sur ces problèmes. Le gouvernement français a donc pu rédiger son rapport avec l'aide de PICC en extrayant le meilleur de toutes les informations existantes jusqu'alors disparates. Actuellement, nous déployons le logiciel dans 150 usines du groupe Berry Global pour standardiser leur processus d'innovation au niveau mondial, et nous travaillons entre autres avec les sociétés Hutchinson et John Deere.

Quel est le plus gros défi auquel vous avez fait face avec votre solution ?

Sans doute l'hésitation des industriels à utiliser une technologie de rupture. Lorsque nous déployons PICC chez les industriels, sur des projets d'innovation entre autres, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Les clients nous demandent une précision de 100 % quant à la solution proposée par le logiciel. Avant de commencer à vendre le logiciel, confiants de notre technologie, nous avons fait le pari de dire à nos clients qu'ils n'auraient pas à nous payer s'ils n'avaient pas dans le mois qui suivait une solution de rupture. Tous nos projets ont réussi, et on parle de projets de quelques semaines à quelques mois maximum. Et nous avons désormais les références pour le prouver.

Comment fonctionne votre solution logicielle ?

L'atout le plus précieux d'une entreprise est son savoir-faire, et le savoir-faire réside dans le capital humain. Comment préserver ce savoir-faire, comment le capitaliser ? Au quotidien, le savoir-faire va être résumé dans des rapports, qui au mieux seront stockés dans une base de données. L'effort pour rédiger ce savoir-faire, tout autant que celui nécessaire pour le retrouver plus tard sont tels qu'ils entrainent automatiquement une perte du savoir-faire. La rédaction sera peut-être bâclée par manque de temps, une partie du savoir n'aura peut-être pas été suffisamment retranscrite voire pas du tout, l'existence même du document sera peut-être oubliée, la recherche par mots-clés ne sera peut-être pas suffisamment efficace, etc. Donc dans une entreprise, malgré ces documents, la majeure partie du savoir-faire se trouve dans les cerveaux des collaborateurs, et lorsque ceux-ci s'en vont, à la retraite ou dans une autre entreprise, c'est aussi le savoir-faire qui s'en va.

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Alors notre premier objectif a été d'essayer de réduire au minimum les efforts nécessaires pour capturer le savoir, puis ceux nécessaires pour le retrouver. Nous allons donc d'abord récupérer toute la documentation existante dans l'entreprise, quel que soit le format (Word, PDF, Excel, audio, Powerpoint, etc) ou la langue. Nous allons ensuite créer un jumeau numérique de toute cette documentation. PICC va lire ou écouter les documents, les comprendre, les analyser, et en retirer les problèmes énoncés, ainsi que les solutions. Le logiciel va alors créer une carte des connaissances (Knowledge Map) regroupant les problèmes, les solutions, les risques et les idées contenus dans un document. L'intérêt de cela réside dans le fait qu'un document parlera peut-être d'un problème sans en donner la solution, et que la solution à ce problème se trouvera peut-être dans un autre document, potentiellement dans une autre langue, et PICC fera le lien entre les deux. En tant qu'être humain, il est impossible de faire cette relation, seul, et même parfois à plusieurs si les interlocuteurs concernés ne sont pas impliqués. PICC fournit donc à une recherche de problématique donnée une carte de connaissances utilisables directement, réalisée en analysant toutes les informations disponibles, peu importe leur provenance dans l'entreprise voire au-delà. PICC est un logiciel d'aide à la décision et de gestion des savoirs et des connaissances, qui va aider l'être humain à toujours prendre la meilleure décision au meilleur moment, et cela quelle que soit la langue de travail ou des connaissances.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret d'application ?

Un exemple d'application peut être simplement le départ à la retraite de quelqu'un : cette personne peut simplement parler de son expérience, des problématiques rencontrées, des solutions apportées, et tout ce savoir sera automatiquement capitalisé puisqu'au lieu d'être tu ou enfermé dans un document que personne ne lira, il sera disponible comme contribution dans la base de savoir global et donc directement utilisable. Il n'y a plus de perte au niveau du transfert de connaissances.

Prenons maintenant l'exemple d'un collaborateur dans un atelier qui fait face à une fuite d'huile sur une machine. Cette personne peut simplement ouvrir l'application PICC sur son téléphone portable et utiliser l'outil de recherche en écrivant ou en disant « fuite d'huile » dans sa langue natale. PICC va alors lui fournir dans sa langue la solution à son problème, qui peut-être se trouvait dans un document de bonnes pratiques, avec un extrait de texte, peut-être une photo d'illustration, etc. De même, si une solution à un problème a engendré un autre problème, PICC mettra en avant les risques liés. Admettons maintenant qu'il n'y ait pas encore de solution à ce problème dans PICC. Il reste encore l'intérêt de la capitalisation de l'expérience et du savoir. Le collaborateur peut expliquer son problème, prendre une photo pour le documenter, potentiellement documenter aussi la solution mise en œuvre, et contribuer ainsi à alimenter la base de données de savoir de l'entreprise. Quoi qu'il en soit, en quelques secondes et avec très peu d'efforts, vous avez capitalisé le savoir-faire de votre entreprise. PICC peut par exemple être utilisé lors d'une réunion matinale en production pendant laquelle on parle des problèmes de la veille et des solutions mises en place. Il suffit d'enregistrer la réunion en fichier audio, et le savoir est capitalisé. La valeur ajoutée de PICC par rapport aux autres solutions sur le marché est cette approche problème/solution et la mise à disposition directe de connaissances exploitables (actionable knowledge).

Vous donnez ici un exemple de problème sur une machine, comment se positionne PICC par rapport à la maintenance prédictive ?

PICC ne fait pas seulement de la gestion documentaire. L'analyse de cette documentation permet d'extraire et de mettre à disposition les connaissances exploitables nécessaires à une prise de décision. Reprenons l'exemple de la fuite d'huile : en tant que responsable de production, je vois que le problème de la fuite d'huile est arrivé trop souvent. Je décide d'implémenter des capteurs sur mes machines pour surveiller les paramètres d'huiles. Les données de ces capteurs peuvent également être reliées à PICC, qui alors préviendra de l'apparition d'une potentielle fuite d'huile dans les jours à venir en envoyant automatiquement un courrier électronique aux personnes intéressées, qui pourront alors agir en conséquence. Nous sommes donc dans ce cas dans la maintenance prédictive. Mais nous ne nous arrêtons pas là. PICC, qui est également connecté au système de gestion de production, va vous dire d'avertir tel client, car en cas de fuite d'huile et de maintenance sur telle machine, ce sont ces lots qui seront impactés. Voilà l'un des avantages d'une base de connaissance globale dans une entreprise.

PICC peut donc être connecté à tous les systèmes existants d'une entreprise ?

Tout à fait. PICC est un élément fédérateur. Les systèmes de type MES, ERP, CRM, logiciel de gestion lean, etc. sont des bases de connaissances, et en les connectant à PICC, ils alimentent en continue la base de savoir. PICC n'est pas là pour les remplacer, mais pour récupérer les informations, problèmes et solutions qu'ils contiennent. Un client mécontent à la suite d'un service facturé trop cher ? C'est un problème. Un contrôle qualité mal effectué par un fournisseur ? C'est un problème. Et ces problèmes peuvent avoir des implications et des conséquences à plusieurs niveaux dans l'entreprise et PICC va mettre en avant tous les tenants et aboutissants liés à un problème donné. PICC va encore faire plus : lors d'une recherche, le logiciel va également fournir une liste d'interlocuteurs clés appelés KOL pour Key Opinion Leaders. Ces personnes sont celles susceptibles d'apporter le plus d'aide à la résolution de la problématique rencontrée.

Comment cette liste de personnes est-elle générée ?

Il existe deux types de compétences : les compétences déclaratives, c'est-à-dire ce que vous décrétez savoir-faire, ce qui est lié à votre formation, votre poste ; et les compétences dynamiques, c'est-à-dire celles basées sur votre expérience et votre comportement. Plus un collaborateur va utiliser PICC, mieux le logiciel décèlera les compétences acquises. Si un collaborateur a régulièrement été confronté à une problématique, PICC le considèrera comme un KOL. Un exemple : vous n'avez pas de diplôme en mécanique de précision, mais au cours des dix dernières années, vous avez été confronté à de très nombreux problèmes dans ce domaine, vous avez identifié de nombreux problèmes, ou vous en avez résolus plusieurs, alors vous serez considéré comme un KOL dans ce domaine.

Comment fonctionne la gestion des langues ?

Tant au niveau de la documentation que des collaborateurs, PICC va traduire l'information, le savoir, dans la langue de l'utilisateur. Le fait de permettre aux collaborateurs de s'exprimer dans leur langue natale permet de motiver et renforcer la participation collective à la création de cette base de savoir. Cela permet également de capitaliser au maximum dans toute l'entreprise, quelle que soit la langue initiale des informations, et quelle que soit la localisation des collaborateurs. Traduire d'une langue à l'autre peut paraître trivial de nos jours avec les outils de traduction grand public existants, mais nous travaillons ici à un tout autre niveau. Comprendre, ce n'est pas simplement comprendre les mots individuels. Il faut prendre en compte l'ensemble des mots utilisés, la position des mots les uns par rapport aux autres, en déduire le sens de la phrase, etc. De plus prenons la langue française : un Français ne va pas s'exprimer exactement de la même manière qu'un Suisse, ou qu'un Belge, ou qu'un Québécois par exemple, et pourtant, c'est la même langue. C'est la raison pour laquelle des psychologues et des sociologues ont été impliqués dans le développement du logiciel.

Vous participez cette année au Congrès MSM, quel en est votre attente ?

Notre technologie est une technologie de rupture. Nous sommes actuellement les seuls à proposer cette approche. Nous travaillons avec beaucoup de grands groupes, dont de plus en plus de groupes américains. Le danger de travailler principalement avec des gros groupes, c'est le pouvoir qu'ils prennent sur les PME. Or, nous souhaiterions soutenir plus de PME dans leur développement. Et l'incidence de notre travail avec de plus en plus d'entreprises américaines pourrait être une délocalisation de nos activités de R&D aux États-Unis. Et ce n'est pas du tout ce que l'on veut. Nous aimerions que la Suisse devienne le fer de lance de cette technologie et de cette approche. Nous avons une vraie longueur d'avance par rapport aux États-Unis. Nous sommes certes une start-up mais nous travaillons sur cette technologie depuis plus de 10 ans, elle est testée, déployée et fonctionne. J'aimerais construire en Suisse une communauté d'entreprises porteuse de cette innovation technologique. Nous avons récemment gagné un chèque Innosuisse de 500 000 francs pour continuer la recherche et développement autour de l'intelligence artificielle en partenariat avec les universités et entreprises locales. Nous faisons désormais tout notre possible pour travailler au maximum avec les universités et entreprise suisses, peu importe leur taille. La Suisse a les moyens de prendre les rênes de cette innovation, et nous avons encore bien d'autres projets de développement, comme la capitalisation des connaissances en biomimétisme pour l'aide à l'innovation par exemple. Une chose importante à comprendre est que si nous voulons rester concurrentiels au niveau mondial, nous ne devons pas nous laisser rattraper par des entreprises américaines ou chinoises. Or cela arrivera si nos industriels se focalisent sur les approches traditionnelles. Nous avons certes de très bons ingénieurs et techniciens, mais les choses changent et l'intelligence artificielle devient incontournable. Nous devons être bien équipés et préparés pour faire face au futur.

MSM

Laurent Dumont, Directeur site chez Tecalemit Aerospace Composites
Témoignage client

Comment avez-vous découvert PICC ?

Dans le cadre du programme « Industrie du futur » coordonné par la région Auvergne-Rhône-Alpes et le GIFAS, un diagnostic de lacunes au niveau de la gestion des compétences et du savoir-faire a été établi. Nous avons découvert PICC par suite de l'établissement d'un cahier des charges et d'un appel d'offre.

Comment gériez-vous les connaissances et le retour d'expérience avant l'implémentation de PICC ?

La gestion des connaissances se faisait de manière très classique, avec des documents tels que des fiches d'instruction ou des modes opératoires, pas forcément toujours à jour ou faciles à lire. La gestion de problème se faisait oralement ou sur tableau. Le transfert de connaissances se faisait en binôme opérateur en charge/nouvel arrivant, dans le meilleur des cas.

Quels étaient vos défis ?

Le défi principal était de faire face à la perte de connaissance due aux départs, en particulier les départs non planifiés ou les absences de longue durée. Une grande partie du savoir-faire réside dans les gestes, qui ne sont pas retranscris dans les procédures. L'autre partie dans les têtes des gens ou les petits carnets de fond de poche. La transmission des connaissances est alors fortement liée à la disponibilité de l'employé et à son bon vouloir. Nous faisions également face au fait que nous utilisons des processus de niches, peu présents dans d'autres industries. Il n'y a pas de formation théorique, uniquement de la formation par expérience. La formalisation de ces savoirs était donc un point particulièrement important et nous avions besoin d'outil pour capitaliser ces savoirs et les restituer.

Comment PICC vous aide-t-il aujourd'hui ?

Le logiciel est moderne, convivial, et relativement facile à prendre en main car son utilisation est assez intuitive. Il permet aux collaborateurs de concevoir des procédures de manière simple, en enregistrant leurs explications sous format audio, en filmant les gestes importants, et donc à sauvegarder et à capitaliser le savoir-faire de l'entreprise. En outre, nous gagnons clairement du temps au niveau de la retranscription des connaissances, ainsi que de la formation des nouveaux employés. En ce qui me concerne personnellement, le fait que le logiciel me donne une vision globale des remontées de problèmes, des solutions, ou des plans d'action en cours, est un gros avantage en tant que directeur de site. Par ailleurs, la simplicité avec laquelle les problèmes peuvent être transcrit dans le système permet de les solutionner de manière pérenne. La cartographie problème/solution fournie par le logiciel peut être perturbante la première fois, mais une fois que l'on a compris la logique, elle devient un outil particulièrement efficace car elle permet une analyse très structurée de toute situation.

Pensez-vous utiliser PICC pour d'autres applications que la capitalisation du savoir ?

L'avantage de PICC est sa multifonctionnalité. Notre besoin de base était la capitalisation. Il existe d'autres logiciels qui permettent de créer des procédures en y ajoutant audio, photos et vidéos, mais PICC était le seul qui faisait plus que de la simple gestion documentaire en analysant les informations contenues dans le système et en les recoupant pour permettre une gestion globale de ces informations pour la gestion de problèmes et la génération d'idées. Nous pourrions tout à fait dans un second temps l'utiliser pour faire notre gestion de maintenance, mais aussi de la gestion de production, du support au niveau des achats, du bureau d'études, des finances, de la R&D, etc.

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